Porticciolo, un ancien « chantier naval » dont il ne reste rien, des barques qui prennent le soleil en bordure de criques, au loin les îles italiennes. Un décor de carte postale qui enchante les touristes deux mois par an…
Et des pêcheurs à la retraite qui continuent à taquiner le filet, à savourer le mérou grillé, la soupe à la dorade, la tarte au fenouil. Mémoire vive des lieux, Mauricette, débarquée de sa lointaine Toscane à l’âge de deux ans, fille, épouse et mère de pêcheur. Gérard ce fils qu’elle a élevé au milieu des filets a pris le large pendant plus de trente ans entre marine nationale, marchande et pêche au chalut.
Aujourd’hui représentant de l’ensemble des pêcheurs français à Bruxelles, il dit avoir de l’eau salée dans les veines et ne rien avoir oublié, ni des plaisirs, ni des difficultés du métier…Une jolie plongée au cœur du Cap Corse et surtout parmi ses habitants…