La nouvelle situation de la grande faune sauvage en France est un bien pour les espèces, mais la surpopulation peut aussi causer de réels problèmes pour les riverains et usagers de la nature.
Une population de grands animaux provoque évidemment des dégâts sur l’agriculture, et elle cause assez vite à des déséquilibres dans les systèmes écologiques, et en particulier sur la forêt.
Un nouvel équilibre doit donc s’établir. Il ne sera pas spontané. Les équilibres sont désormais choisis et dépendent de ce que recherchent les gestionnaires de la faune et de la nature.
Avec ces responsables, nous verrons quels peuvent être leurs objectifs de niveau de densité pour telle ou telle espèce, quel est l’équilibre idéal et quels sont les paramètres (écologiques et sociaux) qui le déterminent.
Promeneurs, chasseurs, agriculteurs, amoureux de la nature, simples riverains, tous nous donneront leur point de vue, nous feront partager leur joie ou leur désarroi devant cette nouvelle situation…
Le partage de la nature, dont l’industrialisation est en pleine mutation, doit pouvoir se faire dans la prise en compte de la place que la société moderne estime revenir à chacun, et le retour des grands animaux impose de formuler les question sur l’idée que nous nous faisons de la nature et du paysage que nous attendons.